Si la dénonciation féroce des
conditions de vie des marins semble un peu forcée, en revanche l’opposition
entre les personnages est réussie, avec d’un côté Howard Da Silva, remarquable
en capitaine sans pitié (mais aussi sans sadisme : il applique juste avec
une implacable rigueur les us et coutumes des mers) et, de l’autre, les marins,
dont plusieurs portraits sont brossés, donnant un ensemble assez riche.
Le
film, alors, dépasse le simple film à thèse (bien qu’il s’organise autour d’une
dénonciation qui a effectivement changé la vie à bord) et multiplie les angles
de vue et de tension. On regrette juste la présence un peu artificielle et
gratuite de la jolie passagère qui vient mettre un ton de romance dans quelques
séquences, sans que cela n’apporte rien.
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