
Un peu psychédélique, un peu
road-movie, ce film un peu étrange (mais peu passionnant) a néanmoins une
originalité, avec cette femme qui se veut libre et qui chevauche sa moto. Mais cette originalité ancre le film dans une époque et le date terriblement. Et l’ensemble est
bien fade, avec les longs monologues sans reliefs qui accompagnent le trajet de Rebecca.
On notera le rôle d’Alain Delon qui
correspond tout à fait à ce qu’il voulait éviter : celui d’un beau gosse
fait tomber les femmes sous son charme. C’est ce prototype de personnage (de
même que celui que l’on voit dans un sketch de La Rolls-Royce jaune par exemple) auquel il tournera très vite le
dos pour ne plus y revenir.