Petite
suite de Ridley Scott, à partir du remarquable Silence des agneaux. Le film cherche à tenir grâce au jeu d’Anthony Hopkins qui reprend
son personnage du Docteur Lecter que l’on découvre cette fois-ci in vivo. Le film
joue alors à fond sur la dichotomie entre les goûts parfaits et classiques du
Docteur, son raffinement et son érudition, et la violence de ses meurtres, ou bien accomplis avec une quasi-sublimation de l'acte, ou bien accomplis avec un parfait détachement. Jusqu’à la séquence finale de
dégustation de cervelle assez vaine et jusqu’au-boutiste. Comme le veut
l’époque on ne suggère plus rien : on montre le plus possible.
Ray Liotta est bien
décevant, Julianne Moore supplée bien maladroitement Judie. Giancarlo Giannini ou Gary Oldman
n’apportent pas grand-chose et, surtout, R. Scott ne se foule pas.
On est dans un de ses innombrables films où le réalisateur, pourtant doté financièrement, entouré de bons acteurs et pourvu d’un personnage fascinant et devenu iconique n’en fait pas grand-chose. Il délivre sa partition sans y mettre rien d’autre que le kit de base du film professionnel, histoire qu’il marche en salle suffisamment pour être rentable. Faire déambuler le spectateur dans la salle des Cinq-Cents ne saurait sauver le film. Ce n’est qu’une énième exploitation de filon hollywoodien, là où il y avait la place pour bien mieux.
On est dans un de ses innombrables films où le réalisateur, pourtant doté financièrement, entouré de bons acteurs et pourvu d’un personnage fascinant et devenu iconique n’en fait pas grand-chose. Il délivre sa partition sans y mettre rien d’autre que le kit de base du film professionnel, histoire qu’il marche en salle suffisamment pour être rentable. Faire déambuler le spectateur dans la salle des Cinq-Cents ne saurait sauver le film. Ce n’est qu’une énième exploitation de filon hollywoodien, là où il y avait la place pour bien mieux.
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