Dès ce premier long-métrage, Olivier Marchal cherche à plonger au sein de
l’univers des policiers, entrant dans les bureaux et les quartiers généraux
plutôt que de rester dans les rues, les banques ou les appartements des
mafrats, comme le veut souvent le genre. Là il fouille les passes d’armes entre
indics et inspecteurs fatigués, guettant les corruptions et les magouilles, les
petits arrangements et les grandes traîtrises.
Si le film souffre d’un scénario assez simple et d’une réalisation basique,
il bénéficie en revanche du charisme de Richard Anconina (dont le personnage
reste longtemps impénétrable) et l’ensemble, avec son cortège de flics usés ou
blasés, est assez efficace.

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