lundi 4 septembre 2023

Adieu au langage (J.- L. Godard, 2014)





Sans doute, pour comprendre le cinéma de Jean-Luc Godard à partir des années 70 (et ensuite, peut-être, parvenir à l’apprécier), faut-il accepter que ce cinéma, très expérimental, soit d’une grande prétention. Dès lors que cette prémisse est posée, on peut, si l’on en a le courage, essayer de ressentir ce que Godard, avec emphase et lourdeur, tente de saisir.
Et, dans Adieu au langage, du haut de ses 74 ans, l'on a vraiment l’impression que Godard est plus que jamais incapable de ressentir le murmure des choses, qu’il lui faut les asséner sans cesse avec grandiloquence et maniérisme dans un ton superfétatoire. C’est assez pénible et l’on se perd dans ces explorations et ces déambulations souvent anodines, puisqu’en réalité ces grandes émotions, ces grandes questions ou ces grandes révélations sont bien petites ou très convenues.






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