Très
australien dans ses motifs – pays vide et désertique, chasse aux kangourous,
bleds paumés emplis de gens tout aussi perdus où l’éloignement fige les vies – Réveil dans la terreur est aussi très
typique des années 70 par son image, ses personnages et son regard désabusé.
Malgré un rythme inégal, le
film tisse assez bien la plongée de cet instituteur qui veut partir en vacances
et se fait attraper en chemin par des lieux de perdition : jeux, alcool,
mauvaises fréquentations. Sa descente aux enfers est bien filmée, notamment
parce qu’elle est plus retranscrite par cette ambiance qui salit tout et bride
tout espoir plutôt que par le jeu du scénario lui-même.
Gary
Bond est convaincant dans le rôle principal, bien épaulé par de bons seconds
rôles, notamment Donald Pleasance, visqueux, indéchiffrable et dégoulinant à
souhait.
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