Premier
film de Jean-Jacques Beineix dont la recherche esthétique est déjà flagrante.
Cette esthétique de type clip joue de couleurs métalliques, de
musiques variées (incluant, comme il se doit, des airs d’opéra) et de décors allant
du loft sans mobilier à l’atelier de peintre, en passant par le hangar empli de
carcasses ou l’usine désaffectée. Autant d’éléments aujourd’hui datés mais très
modernes à l’époque.
L’ensemble
cherche un équilibre entre la tonalité urbaine et une certaine humeur poétique
(notamment au travers du jeune homme au centre du film, qui est comme une
lointaine émanation de Guia, le héros de Il
était une fois un merle chanteur de Iosseliani).
On
regrette que les personnages restent bien peu épais et que l’intrigue, en
définitive, intéresse assez peu le réalisateur, tout à son ambition formelle.
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