Important
film de Steven Spielberg, dont beaucoup d’images reviendront dans les films de
science-fiction des décennies suivantes (à commencer par ceux de Spielberg
lui-même, dont le E.T. est un des
descendants les plus directs).
Avec du recul, on est malgré tout surpris par le grand succès du film : Spielberg est bien loin de faire un film facile et destiné au plus grand nombre. Certes il n’y a pas d’austérité, mais on est loin du grand spectacle (ce que la science-fiction promet souvent) ou du film calibré pour réussir et empli de bons sentiments (comme le sera E.T.). Une grande partie du film est centrée sur l’obsession de Roy (très bon Richard Dreyfuss) : Roy qui rumine, cogite, s’aliène. Les fameuses séquences où il voit sans cesse le piton rocheux qui l’obsède sans parvenir à le définir (dans la mousse à raser, la purée, etc.), jusqu’à en construire une maquette géante au milieu du salon, sont mémorables.
Si quelques séquences sont magistrales (notamment le moment de la rencontre de Roy avec les vaisseaux spatiaux) et si le talent et la manière de faire de Spielberg éclatent à chaque instant, on regrette la fin décidément trop sucrée (et il est bien regrettable que l’on voie tant les extra-terrestres).
Avec du recul, on est malgré tout surpris par le grand succès du film : Spielberg est bien loin de faire un film facile et destiné au plus grand nombre. Certes il n’y a pas d’austérité, mais on est loin du grand spectacle (ce que la science-fiction promet souvent) ou du film calibré pour réussir et empli de bons sentiments (comme le sera E.T.). Une grande partie du film est centrée sur l’obsession de Roy (très bon Richard Dreyfuss) : Roy qui rumine, cogite, s’aliène. Les fameuses séquences où il voit sans cesse le piton rocheux qui l’obsède sans parvenir à le définir (dans la mousse à raser, la purée, etc.), jusqu’à en construire une maquette géante au milieu du salon, sont mémorables.
Si quelques séquences sont magistrales (notamment le moment de la rencontre de Roy avec les vaisseaux spatiaux) et si le talent et la manière de faire de Spielberg éclatent à chaque instant, on regrette la fin décidément trop sucrée (et il est bien regrettable que l’on voie tant les extra-terrestres).
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