Dans une sorte de Fort Alamo anglais, le
film montre l’improbable résistance de combattants anglais assaillis par une
déferlante de guerriers zoulous. Zoulou s’appuie sur la trame historique des
évènements (la bataille d’Isandhlwana en Afrique du Sud, en 1879) et cherche à
montrer la glorieuse résistance anglaise (une centaine de défenseurs face à quatre
mille assaillants).
Comme tous les films mettant en scène un
grand nombre de figurants, Zoulou est focalisé sur quelques combattants
anglais dont beaucoup ne souhaitent pas se battre (des malades, des cuisiniers,
etc.). Et Cyril Endfield s’attarde sur quelques officiers qui encadrent tant
bien que mal les troupes et qui sont très bien campés, avec notamment un très
bon Michael Caine (dont c’est le premier grand rôle).
Le film, après une longue introduction, peut
se résumer à une énorme séquence de bataille, très bien mise en scène. Dès lors
le film se résume à son genre : il faut aimer ces grandes batailles pour
être sensible à ce film efficace et spectaculaire.
L’image finale
est emplie du respect des guerriers zoulous pour le courage de leurs
adversaires qui ont tenu bon (image que l’on retrouvera à la toute fin de La Proie nue).
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