Dans
la lignée de L’Homme au masque de cire
ou, sorti la même année, du film Les Yeux sans
visage (mais avec une esthétique beaucoup moins aboutie et unique), Le Cirque des horreurs nous conduit dans
ce jeu de visages cachés, détruits et reformés. Mais l’esthétique de Sidney
Hayers renvoie bien davantage à la Hammer ou à Roger Corman qu’à Georges
Franju.
Cela dit, le film parvient très bien à jongler avec cette atmosphère à la fois fantastique de la réparation des visages mutilés, fantasmagorique autour du cirque et policière (avec les enquêteurs qui gravitent et se rapprochent de plus en plus de ce cirque où les accidents s’enchaînent). Et le docteur Schuler apparait en démiurge, dominateur et maître absolu de son cirque, qui emploie des criminelles dont il a reconstitué la beauté. Son égo ne supporte pas d’être délaissé et il tue autant qu’il sauve. On notera le charisme de Anton Diffring qui sied parfaitement à la monstruosité de ce docteur qui rejoint la longue liste des docteurs à la fois fous et géniaux.
Cela dit, le film parvient très bien à jongler avec cette atmosphère à la fois fantastique de la réparation des visages mutilés, fantasmagorique autour du cirque et policière (avec les enquêteurs qui gravitent et se rapprochent de plus en plus de ce cirque où les accidents s’enchaînent). Et le docteur Schuler apparait en démiurge, dominateur et maître absolu de son cirque, qui emploie des criminelles dont il a reconstitué la beauté. Son égo ne supporte pas d’être délaissé et il tue autant qu’il sauve. On notera le charisme de Anton Diffring qui sied parfaitement à la monstruosité de ce docteur qui rejoint la longue liste des docteurs à la fois fous et géniaux.
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