Film assez terne de Pierre
Granier-Deferre, dont la narration lente et sans grand rythme peine à captiver.
Organisé autour de ce docteur brisé qui revient peu à peu à la vie grâce à la
petite infirmière qu’il rencontre, le film, qui se veut une réflexion et un regard sur les ravages de la guerre, reste sans grande surprise, avec une
fin, notamment, très prévisible.
Alain Delon retrouve une nouvelle fois
son personnage type – homme brisé et taiseux –, qui, ici, reprend goût à la
vie. Mais il surjoue son jeu minimaliste (eh oui, c’est possible), les poses et
les sentences ne sont déjà plus très naturelles, elles annoncent le jeu beaucoup
moins convaincant qu’il aura dans les années à venir (il y a une vraie rupture,
et c’est bien dommage, dans sa filmographie ; Monsieur Klein, réalisé trois ans auparavant, marquant sans doute
la fin de sa période la plus faste).
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