Film
très typique de Quentin Dupieux, c’est-à-dire foisonnant d’absurde, mélangeant
des histoires et des personnages autour d’une trame très mince que le
réalisateur laisse s’effilocher à loisir.
Plusieurs
personnages et plusieurs situations sont évoqués et sont ensuite laissés en
plan, alors que Dolph et son chien perdu constituent, si l’on veut, la trame
principale. Le film regorge alors d’idées et de trouvailles, certaines très
bien vues, d’autres moins convaincantes.
Plus
que dans d’autres films où il joue avec le medium lui-même (par exemple dans Rubber ou Réalité), Dupieux trouve ici un ton absurde très buñuelien (celui
du Fantôme de la liberté ou du Charme discret de la bourgeoisie). Bien
sûr, on serait bien en peine de chercher à comprendre où nous mène le film
mais, chez Dupieux, cela est très accessoire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire