
Il semble bien loin, pour Olivier
Marchal, le temps où il proposait des polars solides et travaillés. Désormais,
il semble se cantonner à des films d’actions sans saveur, sans personnages
intéressants, qui s’agitent au gré de scénarios poussifs. Toute la séquence
d’introduction, inutile et banale, pourrait résumer à elle seule les tares du
film.
C’est ainsi que Bastion 36, un peu comme Overdose
avant lui, manque cruellement d’intérêt. Et ce n’est pas le manque de charisme
de Victor Belmondo, son acteur principal, qui arrange les choses. Et l’on se
demande si Marchal saura s’éloigner des scènes d’actions à coups de grosses
cylindrées qui démarrent en vrombissant sur fond de rap pour revenir à des
films plus travaillés et davantage captivants.
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