Classique du film d’évasion, Papillon est sans doute trop conventionnel
et sans surprise même s’il se suit sans déplaisir. Schaffner donne assez peu de
rythme et se repose un peu trop sur le charisme de Steve McQueen et sur la composition plus
complexe de Dustin Hoffman.
On retrouve ici, en mode mineur mais avec la même idée vissée au crâne, le fameux personnage de Hilts dans La Grande évasion – campé lui aussi par McQueen –, personnage qui, lui aussi, multipliait les tentatives d'évasion. Ici Papillon est puni jusqu’à plus soif (mais sans tension : on sait bien qu'il va se sortir de cette épreuve, qu’il ne va pas mourir enfermé et affamé) et son itinéraire, avec cette dernière partie sur l’île du Diable, est saisissant. La fin, en forme d’ellipse, est réussie : en choisissant de ne montrer que l’amorce de l’évasion qui réussira, Schaffner fait en sorte qu’elle reste, pour le spectateur, un horizon.
On retrouve ici, en mode mineur mais avec la même idée vissée au crâne, le fameux personnage de Hilts dans La Grande évasion – campé lui aussi par McQueen –, personnage qui, lui aussi, multipliait les tentatives d'évasion. Ici Papillon est puni jusqu’à plus soif (mais sans tension : on sait bien qu'il va se sortir de cette épreuve, qu’il ne va pas mourir enfermé et affamé) et son itinéraire, avec cette dernière partie sur l’île du Diable, est saisissant. La fin, en forme d’ellipse, est réussie : en choisissant de ne montrer que l’amorce de l’évasion qui réussira, Schaffner fait en sorte qu’elle reste, pour le spectateur, un horizon.
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