Rare
film sur la terrible période de purge des années 30 en URSS, Le Capitaine Volkonogov s’est échappé est
une réussite. Film sur la rédemption, il parvient à saisir le personnage (en
particulier par des séquences mentales très réussies) sans devenir, par-là même, moralisateur.
Jouant habilement de flashbacks, sans en
rajouter dans l’horreur, Natalia Merkoulova brosse à la fois le portrait d’une époque mais
aussi de ceux qui la font : ce sont autant les victimes que les bourreaux
qui sont scrutés par la caméra qui capte cette humanité (ou cette inhumanité) à
la fois sans distance et sans trop en faire, et, surtout, sans jugement.
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