Le film vaut surtout pour le face
à face Delon/Gabin mais, au-delà du plaisir de voir les deux acteurs, Deux hommes dans la ville n’est guère
prenant. On sent très vite le propos, avec ce méchant devenu bon et qui dérive
à nouveau, sous le harcèlement d’un méchant flic (joué par un terrible Michel Bouquet).
Certes on sait le parallèle que met José Giovanni avec son histoire personnelle (Giovanni est un malfrat condamné, avant une reconversion et une rédemption dans l’écriture et la réalisation), mais
l’ensemble, aujourd’hui, a vieilli. Les tirades de Gabin en éducateur sont
convenues et Delon fait le boulot.
On s’amuse de croiser Gérard
Depardieu, encore inconnu, qui donne une rapide réplique à Delon. C’est là un
des seuls films où ils se croisent (et, le temps de cette courte séquence, les voilà
qui se toisent).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire