De même que l’on
ne change pas une équipe qui gagne, on n’arrête pas l’exploitation d’un filon
qui donne encore. Hollywood, suivant ce mantra puissant et
incontournable, a bien vite ressorti ses dinosaures, trois ans après avoir
laissé penser (mais qui pouvait le croire) que la série allait s’arrêter.
Sans bien sûr
rien apporter d’original, sans renouveler la série, le film, cependant, est
moins catastrophique que les précédents et il cherche à revenir vers les tout
débuts, du temps de Spielberg (Le Monde
perdu, notamment). C’est bien insuffisant, évidemment, pour tenir en
haleine et suivre ce film autrement que l’œil fatigué et l’esprit lassé par
tant de banalités (même si le choc visuel – qui présidait au succès immense du
premier Jurassic Park – est toujours
présent, avec des monstres visuellement incroyables (hormis le tout dernier à
apparaître, qui va lorgner bêtement du côté d’Alien 4)).
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