
C’est un film hommage, certes, mais ce n’est rien d’autre, et certainement pas un film touchant, émouvant, empli de cinéma. Il est comme une affiche qui nous vante un spectacle tout en restant bien loin du spectacle lui-même.
Blog d'un cinéphile



Bresson et la vie et la mort de ses films :
« Mon
film naît une première fois dans ma tête, meurt sur le papier ; est ressuscité
par les personnes vivantes et les objets réels que j'emploie, qui sont tués sur
pellicule mais qui, placés dans un certain ordre et projetés sur un écran, se
raniment comme des fleurs dans l'eau.
Cinématographier quelqu'un, ce n'est pas
le douer de vie. C'est parce qu'ils sont vivants que les acteurs rendent une
pièce de théâtre vivante. »















(1) : On pense à La Mouche qui fait des modifications considérables par rapport à La Mouche noire : refusant une transformation radicale qui offrait une sidération et une chute marquante, Cronenberg opte pour un changement progressif de son personnage, changement qui devient peu à peu le sujet du film.






