Parfois,
très vite, devant un film, l’on se rend compte que rien ne va. Ici, dès les premières
minutes, des acteurs tout à fait capables et souvent convaincants (Bernard
Campan et Isabelle Carré jouaient très juste ensemble dans Se souvenir des belles choses), sont très mauvais, cabotinent
grossièrement et tout sonne faux, alors on sait à quoi s’en tenir. Faire
déjouer de bons acteurs est très mauvais signe.
Et la suite ne trahit pas cette
première impression : les acteurs continuent d'être mauvais, l’argument est
inintéressant au possible, le film n’avance pas et se répète lourdement (on passe
du salon à la salle à manger, puis l’on revient au salon, etc.), le ton se veut
drôle mais les réparties sont plates au possible.
Et plus si affinités, néanmoins, a le bon goût de ne pas durer très longtemps. Il n’empêche, voilà bien le film d’une heure vingt le plus long que l’on connaisse.
Et plus si affinités, néanmoins, a le bon goût de ne pas durer très longtemps. Il n’empêche, voilà bien le film d’une heure vingt le plus long que l’on connaisse.
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