
Film iconoclaste qui dresse un portrait haut en couleur et réussi d’une famille de gitans sédentarisés dont on
suit les magouilles, les rencontres, les bagarres et autres démêlés avec les
flics du coin.
L’ensemble est rythmé et porté par des
personnages bien campés avec en particulier Thierry Frémont et Patrick Bouchitey,
qui tiennent les rôles des deux frangins. Le film de Bernie Bonvoisin a alors un
peu des allures de Affreux, sales et
méchants à la française.
Il est bien dommage que Les Démons de Jésus s’achève sur une
note complètement édulcorée et mollassonne, avec cette dernière séquence, un an
plus tard, où le film, bien loin du jeu de massacre auquel il s’est livré jusque-là,
nous montre la famille apaisée, calme et tranquille, nageant dans une harmonie familiale
bon enfant. En cinq minutes regrettables, cet épilogue décevant dénature et
affadit complètement le reste du film.
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