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lundi 21 décembre 2020

Midway (R. Emmerich, 2019)

 


Sur les pas du Pearl Harbor de Michal Bay et avec dans un coin de la tête La Bataille de Midway de Jack Smight, Roland Emmerich propose un Midway qui reprend le grand principe de ces films : quelques personnages héroïques que l’on va suivre et qui convergent vers des grands moments de bataille. L’ensemble dresse bien sûr un portrait magistral des soldats américains, cow-boys modernes qui bravent le feu et dont l’ardeur au combat a tôt fait de balayer les préjugés des Japonais. Dès lors le film procure bien peu de surprises et d’émotions, n’évitant malheureusement pas les ralentissements de rythme qui tentent bien vainement de faire vivre un peu les personnages. À ce titre on notera qu’un film beaucoup plus immersif comme La Chute du faucon noir (qui n’interrompt jamais le combat et, au contraire, l’emmène crescendo une fois qu’il l’a enclenché) a la bonne idée de se passer de tous ces moments de pseudo-romantisme ou de pseudo-amitiés viriles pour aller au bout de son idée. Ici Emmerich se sent obligé de passer par tous les poncifs, qu’il eut pourtant fallu enlever pour donner plus de tonus et de cohérence dramatique au film.
Cela dit, par rapport au film de Smight de 1976 (qui était lui, nettement plus prenant), le numérique est passé par là et il faut bien admettre l’efficacité de ces séquences de combat, avec les plongées délirantes des bombardiers en piqué sur les porte-avions, moments saisis avec toute leur folie, mélange de panache, d’inconscience et de sacrifice. Ces quelques minutes de climax, au milieu des mille et une séquences numérico-pyrotechniques que nous offre le cinéma de guerre actuel, sont parmi les plus réussies.




dimanche 13 juillet 2014

Universal Soldier (R. Emmerich, 1992)




Film d’action bête et bien calibré, typique du début des années 90, orchestré par un réalisateur adepte de la chose et articulé autour d'une première star à gros biscotos, épaulée par une seconde star à biscotos encore plus gros.
Le scénario sert juste à permettre à l'un et à l'autre de se battre à qui mieux-mieux. Tout cela n'a aucun intérêt, on est dans l'exploitation d'un filon alors très en vogue, celui des acteurs bodybuildés et adeptes des arts martiaux. Comme il se doit, les deux puncheurs sont parmi les invités de Stallone qui rassemble tout son petit monde dans les Expendables.
Comme tant d’autres films du sieur Van Damme, on imagine sans peine ce que pensent les producteurs du public qui ira voir ce film :


jeudi 10 juillet 2014

Independance Day (R. Emmerich, 1996)




Ce blockbuster de science-fiction ne se contente pas d'exploiter tous les ingrédients habituels du genre  (héros de l’US Air Force, aliens dégoulinants de tentacules, savant fou hirsute, intello à lunettes qui a bien du mal à se faire entendre, Maison-Blanche balayée par des rayons lasers, etc.), il se permet de rajouter les poncifs éprouvants du patriotisme le plus sirupeux : le président des Etats-Unis himself, après un joli discours, prend les commandes d’un F16 pour aller bouter l’alien hors les murs. Et, côté face, la première dame sauve des décombres les pauvres survivants ensevelis.
Dès lors il faudrait proposer au spectateur une table de montage, pour qu’il puisse couper les séquences trop sucrées et trop pleines de bons sentiments. Et encore, il ne se retrouverait que face à un film de SF quelconque, jouant uniquement la carte de la surenchère des effets spéciaux pour séduire.