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vendredi 20 mai 2022

Les Cicatrices de Dracula (Scars of Dracula de R. W. Baker, 1970)

 



La Hammer continue de creuser le filon et parvient à convaincre Christopher Lee d’enfiler à nouveau le costume de Dracula. Mais la présence du charismatique acteur est bien le seul intérêt que l’on peut trouver au film.

C'est qu'il n’y a pas seulement le budget minimaliste qui plombe le film (même si certains effets spéciaux se passent de commentaires) : le scénario, le rythme du film, les acteurs (hormis Christopher Lee), tout concourt à faire de cet énième épisode une série Z tout à fait oubliable et à réserver aux fans de nanars. Roy Ward Baker, bien loin de ses meilleures réalisations (La Piste fatale notamment), construit ici un film industriel bas de gamme sans saveur.
Mais les producteurs, qui n'ont peur de rien, continueront de profiter du mythe et de l'acteur pour poursuivre cette série Z le temps de trois films qui sont, en quelque sorte, de pire en pire...


 

mercredi 4 novembre 2020

The House in the Square (R. W. Baker, 1951)

 

Film fantastique assez original dans l’idée mais peu rythmé et sans grande vitalité. On comprend vite que le personnage du professeur Standish – qui aspirait à une certaine complexité en étant ainsi transposé dans le passé face à ses ancêtres – n’arrivera pas à grand-chose dans ce Londres du XVIIIème siècle. Et Tyron Power, pour le coup, loin de la magnificence de ses grands rôles, est trop passif et terne. Le film, une fois passé la surprise du voyage dans le temps, devient rapidement trop prévisible. Et la fin qui voit le scénario tenter de retomber sur ses pieds laisse un peu perplexe et apparaît comme un happy-end possible et artificiel.

 

lundi 18 mars 2019

La Piste fatale (Inferno de R. W. Baker, 1953)




À partir d’un scénario simple mais efficace, Roy Ward Baker construit un film très réussi, haletant et captivant. Quand bien même on se doute que Duncan ne va pas se laisser faire, son parcours dans le désert captive. Baker s’amuse – un peu facilement peut-être – à opposer les mille et une épreuves de Duncan avec la vie facile de ses bourreaux.
Le film doit aussi beaucoup à la composition parfaite (comme toujours) de Robert Ryan.
De cette confrontation à l’espace sauvage du désert, Duncan sortira transformé : cette haine qui l’a maintenu en vie s’est progressivement apaisée et il est empreint de sagesse. On a là une expression parfaite d’une confrontation à la Frontière dont l’Homme Blanc sort régénéré.



On retrouve la même ligne directe et efficace dans La Proie nue, l’excellent film de Cornel Wilde.