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vendredi 24 février 2023

Fantôme à vendre (The Ghost Goes West de R. Clair, 1935)

 



Petit film de René Clair qui a beaucoup vieilli. Il partait pourtant avec un bon argument (un fantôme condamné à hanter un château tant qu’il n’a pas réglé une dette d’honneur) et bénéficiait d’une bonne idée scénaristique : celle de transporter ledit château pierre par pierre d’un bout à l’autre de l’Atlantique, emmenant de façon amusante le fantôme avec lui.
Le récit se veut à la fois rythmé et léger et l’ambiance est par séquence poétique (on retrouve le style du René Clair des films parlants) mais l’humour assez british du film manque de finesse, bien mal aidé par des personnages caricaturaux qui réagissent trop mécaniquement.




jeudi 9 décembre 2021

Le Silence est d'or (R. Clair, 1947)

 



Admirable comédie qui reprend avec bonheur une variation du triangle amoureux par ailleurs très classique (un jeune premier et son père spirituel amoureux de la même fille). Le cadre un peu désuet du film (l’intrigue est située dans le Paris du début du XXème siècle) et, surtout, l’intrigue située dans un studio de cinéma d’époque, donnent au film une saveur particulière. On navigue alors entre tournages, castings, terrasses de café et bus à impériale. Et René Clair donne un rythme, un second degré, un humour (la reprise, par Jacques, des jeux de séduction d’Emile !) qui rendent le film délicieux.
Maurice Chevalier, en vieux Don Juan cabotineur, est truculent, et forme un très bon duo avec François Périer, en jeune premier qui tente de saisir sa chance.

Pour tout passionné de cinéma, l’ouverture du film – auquel répond une fin admirable – est remarquable.



jeudi 16 mars 2017

Entr'acte (R. Clair, 1924)




Film surréaliste (et même dadaïste) qui fut projeté à l'entracte d'un ballet dadaïste en 1924. Le film manipule l’image, superpose des plans, les dédoublant ou les renversant et joue avec des associations d’idées étranges, absurdes, incongrues, contradictoires. 
Une certaine frénésie se dégage, autour de cet enterrement plein de rebondissements, à demi-fêté et qui se termine avec l’absurdité qui sied au surréalisme.