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mercredi 5 février 2025

Échec au porteur (G. Grangier, 1958)

 



Film très (trop) conventionnel de Gilles Grangier, dont le ressort est assez faible (l’idée du ballon échangé par deux gamins est peu convaincante). Les personnages restent très simplistes (les trafiquants sont terriblement caricaturaux sans parler du tueur campé par Reggie Nalder). Reste le plaisir des acteurs, Paul Meurisse en tête (le rôle de commissaire lui va très bien), qui donne un certain charme, néanmoins, à ce petit polar.


vendredi 17 janvier 2025

125 rue Montmartre (G. Grangier, 1959)

 



Polar inégal qui, après une première heure assez poussive (avec ce Julien assez pénible dont s’encombre assez inexplicablement l’ami Ventura), devient davantage prenant à mesure que l’intrigue se noue. La dernière demi-heure, alors, est davantage réussie, en étant portée, notamment, par un Jean Dessailly très bien en commissaire à qui on ne la fait pas.
Lino Ventura, lui, n’est guère aidé par son personnage qui se fait embobiner et il peine à  lui donner du souffle.

 

vendredi 24 novembre 2023

Les Vieux de la vieille (G. Grangier, 1960)

 



Gilles Grangier l’annonce d’emblée : il filme une farce. Dès lors Les Vieux de la vieille reste centré sur trois vieux qui s’en donnent à cœur joie, perdus dans leur petit village vendéen pour ce qui est une ode – assumée – au temps d’avant, ce fameux « bon vieux temps ». Bien sûr, maintenant que le film a plus de soixante ans, une mise en abyme s’est créée et les jeunes que ces vieux conspuent à longueur de journée sont bien vieux, à leur tour, aujourd’hui. Et un tel film, à ce point réactionnaire, aurait bien du mal à être financé, même sur le registre de la farce.
Grangier s’en remet à ses acteurs : Jean Gabin, Pierre Fresnay et Noël-Noël cabotinent à tout-va et surjouent les râleurs grincheux pour qui toute chose est bonne à être critiquée. Mais leur plaisir est communicatif et plusieurs tirades font mouche.

Bien sûr le film ne va pas beaucoup plus loin que ce plaisir de lâcher des acteurs devant la caméra (la séquence initiale – où le livreur s’étonne de voir les cloches sonner en avance et le déluge de critiques qu’il reçoit en retour – résume parfaitement le film) mais il reste ces bons mots, ces réparties, ces perpétuelles engueulades et ces incessantes réconciliations à savourer.