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samedi 10 avril 2021

Pearl Harbor (M. Bay, 2001)

 

Grosse machine hollywoodienne qui déploie tout ce qu’elle peut d’explosions et d’armada numérique pour montrer les Américains se faire prendre en traîtres lors de l’attaque cruciale de Pearl Harbor.
Le film, alors, se résume à des historiettes où l’on suit quelques personnages sans grande saveur et quand l’attaque commence, à une débauche pyrotechnique, certes spectaculaire mais attendue et un peu facile.
Bien sûr, mentalité hollywoodienne oblige, le film ne s’arrête pas sur le raid traitre des Japonais mais se débrouille pour montrer l’Amérique sous un meilleur jour. Il démarre avec la bataille d’Angleterre, prétexte à construire un héros et à se focaliser sur quelques personnages, dont McCawley qui, au milieu des bombes japonaises, parvient à décoller et à mitrailler quelques ennemis avec le dévouement héroïque de compatriotes restés au sol. Et le film, malgré son titre, ne s’arrête pas à l’attaque japonaise, mais il va jusqu’au raid de représailles de Doolittle sur Tokyo, histoire de finir avec la tête haute.
On a donc bien peu à se mettre sous la dent, le film proposant simplement une mise en images, avec des moyens modernes, du raid japonais. On lui préférera nettement Tora ! Tora ! Tora ! de Fleischer, qui fait l’effort d’un compte-rendu beaucoup plus exhaustif et appliqué, en montrant les deux parties (japonaises et américaines), ce qui introduit dans le film un mélange d’inexorable et d’incertain. Le film de Michael Bay, lui, ne laisse guère de place au doute : les Japonais sont des traîtres et les Américains des héros qui vont se venger promptement.



samedi 18 juillet 2020

Armageddon (M. Bay, 1998)




À force de dire sans cesse que les héros hollywoodiens en font des tonnes et sauvent le monde, Bruce Willis relève le gant et, avec sa fine équipe de bras cassés, sauve, effectivement, le monde.
On laissera de côté, bien entendu, tout ce qui peut avoir trait à une quelconque plausibilité, un quelconque réalisme, un quelconque quoi que ce soit, d’ailleurs, tant le film sombre peu à peu dans un n’importe quoi ridicule mais que l’élan du film porte, comme s’il n’avait pas conscience de son extravagance. Mais il faut reconnaître que assumer son jusqu’au-boutisme et sa surenchère sans limite est une qualité de cet Hollywood bulldozérien.



lundi 18 août 2014

Rock (The Rock de M. Bay, 1996)




Film d’action sans grand intérêt, si ce n’est, peut-être, sa distribution : Sean Connery s’amuse bien et Nicolas Cage fait le boulot. Mais tout est bien caricatural et convenu dans cet archétype du blockbuster d’action, qui n’a d’autre prétention que d’être efficace et de tenter de tenir le spectateur en haleine.
On a là une idée de la manière de faire déferler l’action dans les années 90. Et on remarquera que les possibilités techniques du numérique permettront une action encore plus immersive.