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mercredi 13 avril 2022

Un seul amour (Jeanne Eagels de G. Sidney, 1957)

 



Il n’est pas certain que ce soit l'actrice Jeanne Eagels elle-même – dont le film retrace la biographie – qui ait intéressé George Sidney, mais bien plutôt Kim Novak, qui tient son rôle. Le film est en effet centré davantage sur l’actrice qui fait une partition étonnante, avec cette beauté à la fois parfaite et imparfaite d’où émane quelque chose d’étrange, d’insolite.
Le personnage, alors, montre une fragilité contrebalancée par une ambition immense, un talent rattrapé par une autodestruction. L’ironie est que Jeanne Eagels ne trouve son équilibre qu’aux côtés de Sal, mais il s'agit d'un équilibre destructeur puisque l’un et l’autre, sans cesse, sont en décalage, ne s’accordant pas sur leurs ambitions ou sur leurs destins.
George Sidney capte alors parfaitement la fatalité qui s’abat sur ce personnage seul et qui ne parvient pas à équilibrer son ambition, ses émotions et ses faiblesses.




jeudi 30 décembre 2021

Embrasse-moi, chérie (Kiss Me, Kate de G. Sidney, 1953)

 



Après un démarrage un peu terne, Embrasse-moi, chérie prend son envol et le film devient de plus en plus savoureux. Construit – comme de nombreux spectacles de Broadway et de nombreuses comédies musicales – sur la mise en scène d’un spectacle, on déambule alors entre scène et coulisses, entre crises de couple et jeux d’acteurs.
Le film s’amuse du double jeu génial de l’intrigue de la pièce jouée (La Mégère apprivoisée) qui reprend le duo amoureux des acteurs. George Sidney conjugue alors avec talent la comédie de remariage et la comédie musicale. On retrouve, par instants, la verve de To Be or Not to Be (et la truculence d’Howard Keel évoque par moments Jack Benny). Les moments de chant et de danse ponctuent parfaitement le film qui est une très grande réussite du genre.


 

lundi 25 octobre 2021

L'Amour en quatrième vitesse (Viva Las Vegas de G. Sidney, 1964)





Ce musical qui met en vedette Elvis Presley pâtit d’une intrigue minimaliste sans grande saveur. En revanche elle permet à George Sidney de multiplier les moments musicaux, d’autant plus qu’il a la bonne idée d’adjoindre au King une partenaire qui lui donne la réplique en chanson. Pour le reste on trouve tous les ingrédients chers au genre.
L’ensemble est bien sûr suranné et apparaît aujourd’hui volontiers kitch, mais c’est là aussi, sans doute, que se situe une bonne part de la légende d’Elvis.



lundi 9 octobre 2017

Scaramouche (G. Sidney, 1952)




Parangon du film hollywoodien de cape et d’épée, virevoltant, plein d’élan, de fougue et de romanesque, Scaramouche est un chef d’œuvre.
Le film est servi par un scénario plein de rebondissements et des acteurs formidables. Le couple Janet Leight et Stewart Granger est romanesque à souhait et Mel Ferrer compose un méchant froid et redoutable.


Le film est resté célèbre pour ses duels échevelés, dont le dernier entre Stewart Granger et Mel Ferrer, véritable morceau de bravoure.
Voilà du cinéma hollywoodien dans toute sa splendeur, tout de couleur et de faste, qui régale et régalera toujours le spectateur.