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lundi 19 mai 2025

Symphonie pour un massacre (J. Deray, 1963)

 



Intéressant polar de Jacques Deray qui construit de façon classique mais efficace sa trame : dans une bande, l’un des quatre trahit et manigance pour récupérer le pot commun. Bien sûr, comme dans tout plan parfaitement huilé, des grains de sable vont venir gripper la machine. La réalisation est appliquée, les acteurs sobres, l’intrigue impeccable.
Le film vaut alors pour cette belle ambiance des années 60 et pour la distribution, avec Claude Dauphin, Charles Vanel et Michel Auclair qui entourent Jean Rochefort (sans moustaches). Ils campent les quatre compères de la bande, avec des personnalités fortes et différentes, qui, comme il se doit, vont finir par se tirer dans les pattes.

 

lundi 24 février 2025

Le Gang (J. Deray, 1977)





Polar sans grande saveur avec Delon en chef de bande. Le Gang fait partie de tous ces polars que tournera bientôt régulièrement Delon, tantôt du côté du flic, tantôt de celui du braqueur, et dont bien peu sortent du lot. Celui-ci se perd dans la masse : Jacques Deray suit les règles du genre, et l’on suit les casses, les fusillades et les moments de répit, tout en mettant Delon en valeur.
Evidemment, comme si souvent avec Delon, son personnage finit tragiquement et, finalement, on ne retient du film que son improbable perruque dont il affuble son personnage. Mais Delon pensait que son personnage de fou furieux le serait plus encore avec cette dégaine qui lui va si mal. Voilà une bien piètre inspiration de l’acteur dont la carrière va alors suivre une pente bien glissante : c’est à partir de ce film que ses rôles seront de plus en plus fades dans des réalisations toujours plus lisses et sans saveur.


samedi 30 novembre 2024

Flic Story (J. Deray, 1975)

 



Film policier assez conventionnel et sans guère de surprise, Jacques Deray mettant en scène son scénario de façon honnête et classique mais sans véritable passion ou élan.
Flic Story déçoit même quelque peu, eu égard à a distribution. Mais Jean-Luc Trintignant n’est pas très convaincant en truand mutique et inflexible. Les personnages, d’ailleurs, souffrent tous d’un grand manque d’épaisseur : ils agissent, qu’ils soient flics ou malfrats, emplis de certitudes, sans se poser une question. On retiendra peut-être la séquence fameuse de l’arrestation dans l’auberge, inspirée de l’arrestation réelle du truand.


mercredi 2 octobre 2024

Un homme est mort (J. Deray, 1972)

 


Jacques Deray, entre ses deux Borsalino, file au États-Unis et propose un film très américain, qui n’a pas d’autre originalité que ce Français (Jean Louis Trintignant, assez terne) qui parcourt le film.
Pour le reste, du sujet à la musique en passant par la mise en scène et les séquences conventionnelles qu’il propose, l’ensemble fait très américain. On a donc droit aux lieux habituels (l’hôtel, le parking dans lequel on déboule en voiture, le bar avec ses entraineuses, la riche villa…), peuplés de personnages stéréotypés (un tueur taiseux, un second tueur qui pourchasse le premier, un fils riche qui agit contre son père…) et qui se retrouvent dans des séquences attendues (course-poursuite, trahison, fusillades, etc.). La musique – américaine elle aussi et très typée années 70 – convient assez mal à l’ambiance du film.
On notera néanmoins l’apparition de Michel Constantin qui, plus que Trintignant, donne une singulière touche française au milieu de tous ces américains. Et l’explication finale dans le funérarium est bien vu.