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lundi 5 septembre 2022

Gibier de potence (R. Richebé, 1951)

 



Malgré l’originalité du sujet (un bel homme pris sous la coupe d’une entraineuse dont il ne parvient pas à se défaire), Gibier de potence n’est pas toujours convaincant. Pourtant la relation volontiers malsaine entre Marceau et Madame Alice est bien emmenée, le personnage se transforme, il craque, se raffermit, devient sincère, se retrouve coincé dans une situation dont il ne peut se dépêtrer.
Mais Georges Marchal manque de charisme et la narration avec beaucoup de voix off et de flash-backs nuit plus qu’autre chose au sujet. C’est un peu dommage tant le destin tragique de Marceau aurait pu être passionnant. La fin, en revanche, est remarquable.

 

samedi 3 juillet 2021

Monseigneur (R. Richebé, 1949)

 

Construit autour d’une intrigue originale bien que peu crédible, Monseigneur est tenu de bout en bout par Bernard Blier, toujours impeccable, avec son charisme bonhomme et sa façon de se fondre dans son personnage.
Dès lors le film se suit sans déplaisir et parvient à retomber sur ses pieds, alors qu’on pouvait s’interroger sur la manière dont les scénaristes allaient se sortir de la toile qu’ils avaient eux-mêmes tissée. Mais, là encore, l’ami Blier parvient à amener le spectateur avec lui et à décricoter l’affaire.