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samedi 20 mai 2017

Gouverneur malgré lui (The Great McGinty de P. Sturges, 1940)




Ce premier film de Sturges est assez classique : un voyou profite de la vaste corruption qui règne pour s’imposer en politique, jusqu’à devenir gouverneur. Évidemment la morale est sauve : le gouverneur voyou et corrompu n’est finalement pas si mauvais et tente de se racheter (au profit des orphelins : la bonne morale tend à la caricature hollywoodienne). Si l'ensemble se tient bien, avec l'idée intéressante d'un récit en flash-back, le film ne réserve guère de surprise et les personnages sont trop ternes.
Ce film, qui dénonce la corruption des politiques, les micmacs électoraux et la mainmise de quelques mafieux sur une ville, vient ainsi se placer dans la lignée du très bon Règlement de compte de F. Lang ou de l’excellent Boulevard des passions de G. Cukor.

vendredi 12 mai 2017

Un coeur pris au piège (The Lady Eve de P. Struges, 1941)




Comédie à succès de Preston Sturges, assez conventionnelle mais avec un charme classique typiquement hollywoodien. Elle est servie par une bonne distribution, en particulier Barbara Stanwyck, réjouissante, et Henry Fonda, qui parvient à trouver le ton juste : rester sérieux dans un film comique, tout en étant ridiculisé en permanence. Bien entendu l’affaire est vite entendue (on anticipe le déroulement du scénario un peu trop facilement), mais le charme opère malgré tout.