vendredi 29 mai 2020
Scandale à Paris (Scandal in Paris de D. Sirk, 1946)
mercredi 27 mai 2020
Gloria Mundi (R. Guédiguian, 2019)
Il n’y a que le personnage de Daniel (très bon Gérard Meylan), avec sa touche de poésie distante et détachée du monde qui est tout à fait réussi. Sortant d’une longue peine de prison, il passe dans le regard de Daniel – regard vieilli mais qui est resté naïf – une douceur calme qui est comme extérieure à ce monde qui se débat sous ses yeux. Daniel apporte ainsi un pas de côté, un peu en dehors des trajectoires simples des autres personnages, qui fait du bien au film.
lundi 25 mai 2020
Lincoln (S. Spielberg, 2012)
samedi 23 mai 2020
The Square (R. Öslund, 2017)
Il est d’ailleurs tout à fait révélateur que la scène du dîner de gala, de loin la plus percutante et la plus réussie, soit complètement déconnectée du reste du film.
jeudi 21 mai 2020
Chaussure à son pied (Hobson's Choice de D. Lean, 1954)
Cette comédie de meurs est arc-boutée autour de la figure bonhomme et très théâtrale de Charles Laughton, qui s'en donne à cœur joie. Même si le personnage est caricatural, son jeu comique est remarquable (il faut le voir avec ses hallucinations dues à l'alcool !). L'intrigue, en revanche, est assez simple, et l'on sait bien que le paternel, pauvre bougre alcoolique, au-delà de ses postures et de ses effets de manche, se fera mener, tout au long du film, par le bout du nez.
On retrouve néanmoins des figures féminines importantes, rappelant qu'elles parcourent bon nombre de films du réalisateur : si on a souvent glosé sur l'absence de femmes dans Lawrence d'Arabie, les femmes ont souvent la partie-belle dans ses films. C’est le cas ici où le progressisme social est clairement mis en avant (l'opposition entre les classes sociales est très marquée et revient souvent dans le jeu comique) et où les hommes sont ridiculisés.
Mais on ne retrouvera plus guère ce ton comique chez David Lean, qui quittera bientôt les petits projets anglais pour se tourner vers les grosses productions
qui ont fait sa gloire.
mercredi 20 mai 2020
La Meilleure part (Y. Allégret, 1956)
vendredi 15 mai 2020
La Révolution française (R. Enrico et R. Heffron, 1989)
mercredi 13 mai 2020
Il était une fois le Bronx (A Bronx Tale de R. De Niro, 1993)
Quand bien même
beaucoup s’essayent à la réalisation, il est très rare qu’un grand acteur soit
aussi un grand réalisateur. Ainsi, quand Robert De Niro, peu de temps après Les Affranchis, se prend à vouloir filmer un
quartier italien, en organisant son film autour d’un enfant captivé par les
mafieux du bar d’à côté, on pouvait s’attendre à davantage d’inspiration. Las,
très loin de la vista de Scorsese, Il
était une fois le Bronx reste plat, sans surprise, convenu et n’a donc pas
grand intérêt. On peut y voir un premier film scolaire sans autre ambition que
de passer de l’autre côté de la caméra, mais l’ami Bob a dû sentir ses limites,
en n’insistant guère (il ne renouvellera l’expérience qu’une seule fois, treize
ans plus tard).
Robert De Niro a
beau être un acteur exceptionnel, n’est pas Charles Laughton, John Cassavetes
ou Clint Eastwood qui veut.