jeudi 30 janvier 2020
Malevil (C. de Chalonge, 1981)
mardi 28 janvier 2020
Armaguedon (A. Jessua, 1977)
vendredi 24 janvier 2020
Up the River (J. Ford, 1930)
mercredi 22 janvier 2020
Juliette des esprits (Giulietta degli spiriti de F. Fellini, 1965)
Si l’on
retrouve, dans Juliette des esprits,
le goût de Federico Fellini pour la touche onirique qu’il affectionne tant, le
film reste ancré dans une forme de réalité, sans construire un univers décalé,
fantasmagorique, empreint de souvenirs et de baroquisme (comme dans tant de grands
films du réalisateur, de Huit et demi
à Et vogue le navire, en passant par Amarcord). Ici, face au doute qui peu à
peu, se mue en certitude quant à la tromperie de son mari, Juliette fuit le
monde, se réfugie en elle-même, dans son imaginaire.
Mais Juliette,
pourtant toujours jouée par Giuletta Masina, est un pêrsonnage beaucoup plus terne que Gelsomina
dans La Strada ou Cabiria dans Les Nuits de Cabiria. D’ailleurs elle ne
lutte pas réellement face à la tromperie de son mari, simplement elle s’enfuit
en elle-même. Elle va alors flirter avec des tensions enfouies, la peur de
la mort, la religion, tout ce mélange jouant comme une psychanalyse qui lui
permet d’affronter la réalité, après un long détour par l’imaginaire. Mais c’est
peut-être ce manque de personnalité de l’héroïne qui donne une forme de
froideur, parfois, au film, alors que bien des images étonnantes traversent l’écran
et que Fellini, fidèle à sa maestria si singulière, continue de jouer avec l’image,
d’innover et de créer sans cesse, avec une puissance visuelle et onirique toujours
renouvelée.
lundi 20 janvier 2020
Le Mans (L. Katzin, 1971)
vendredi 17 janvier 2020
Qui a tué le chat ? (Il gatto de L. Comencini, 1977)
mercredi 15 janvier 2020
The Visit (N. M. Shyamalan, 2015)
lundi 13 janvier 2020
Ange (Angel d'E. Lubitsch, 1937)
samedi 11 janvier 2020
Le cinéma moderne
On entend par
cinéma moderne un cinéma qui propose des personnages, des situations ou des narrations
en rupture par rapport au cinéma classique. La réalisation du film elle-même n’utilise
pas les circuits de productions habituels, notamment en se développant en marge
des studios. Cette manière de faire permet la réalisation de films d’auteur, à
petits budgets ou en ruptures avec les conventions.
Ce cinéma apparaît
désenchanté, les personnages y sont moins héroïques, ce ne sont plus des héros
bien déterminés comme le cinéma en a tant connus, mais des personnages qui
errent sans but réels, qui se laissent porter. Les histoires deviennent banales,
s’attardent sur les à-côtés de la vie ou les moments insignifiants. La signification
de l’image ou de l’histoire peut être multiple ou confuse et l’Histoire du
cinéma est revisitée, avec des inspirations qui se multiplient.
C’est après-guerre,
dans le cinéma italien, avec Rosselini ou Antonioni, que ce nouveau regard et cette
nouvelle manière de raconter des histoires se sont développés.
Des films comme Allemagne année zéro, L’Avventura, Voyage en Italie, L’Éclipse,
Les Quatre Cents Coups, Bande à part, Blow-Up, Au feu, les pompiers !,
Antonio das Mortes, Les Gens de la pluie, Deep End, La Maman et la putain, Jeanne Dielman, Taxi Driver, Pauline à la plage, Le Goût de la cerise, Elephant, Still Life, etc. sont à ranger du côté du cinéma moderne.
Gilles Deleuze,
dans sa réflexion sur la classification des images, considère ces films comme procédant
de l’image-temps.
jeudi 9 janvier 2020
Liliom (F. Borzage, 1930)
Adapté d’une pièce de théâtre du début du siècle par Frank Borzage, Liliom conserve son origine scénique : l’action est confinée dans quelques décors qui sont tantôt minimalistes (jusqu’à approcher l’abstrait), tantôt expressionnistes, tantôt oniriques. Les jeux d’acteurs sont forcés et exagérés (on y voit aussi, sans doute, la trace du jeu d’acteurs du muet) et l’intrigue très linéaire, jouant simplement de vastes ellipses.