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mardi 21 décembre 2021

La Chartreuse de Parme (Christian-Jaque, 1948)

 

Adaptation décevante de Christian-Jaque du chef-d’œuvre de Stendhal. Le film se permet de démarrer en faisant l’impasse sur le célèbre et magnifique épisode de Waterloo. Et, un peu plus tard, le film réussit également à passer à côté de l’émotion merveilleuse de la séquence de la prison, lorsque Fabrice, amoureux de la fille de geôlier, refuse de s’évader. On tient là la substance du romanesque le plus pur.
Autre déception avec les acteurs qui sont assez quelconques, même Renée Faure déçoit quelque peu (elle est une Danielle Darrieux assez fade). Il n'y a que Gérard Philippe qui est lui tout à fait remarquable, transi d’amour et fragile. Mais cela est bien peu pour sauver le film qui devient très long et assez poussif.

 

 

vendredi 24 septembre 2021

D'Homme à hommes (Christian-Jaque, 1948)

 



Dans cette mise en image de la vie de Henry Dunant, Christian-Jaque reste très conventionnel, s’appliquant à retracer quelques grands moments de la vie du personnage. On retiendra quelques belles scènes de batailles, auxquelles s’opposent des scènes de salon assez classiques. Mais, malgré une interprétation pleine d’énergie de Jean-Louis Barrault (bien secondé par Bernard Blier) et au-delà de l’illustration d’une période finalement assez peu représentée à l’écran (la seconde moitié du XIXème siècle), le film n’est guère passionnant. Pour peu que l’on connaisse le personnage on sait bien la fin de l’histoire et, comme Christian-Jaque ne cherche guère plus qu’à raconter la vie de Dunant, on peine à voir davantage qu’une version imagée d’une biographie, ce qui, pour un film, finalement, est bien peu.



samedi 18 avril 2020

Un revenant (Christian-Jaque, 1946)




Le jeu génial de Louis Jouvet transcende incontestablement un film qui, par ailleurs, est un peu trop conventionnel. Mais chaque scène où Jouvet apparaît, avec sa diction extraordinaire qui magnifie les dialogues truculents, rend un peu fade les moments où il n’est pas là. Dès qu’il n’est plus là, Jouvet nous manque, mais quand il est là, quel plaisir !
Notons que le titre vaut autant pour le scénario lui-même (Jean-Jacques Sauvage  revient à Lyon et se confronte à son passé) qu’il est une adresse au spectateur pour lui signaler la présence de Louis Jouvet, de retour en France après avoir passé la seconde guerre mondiale en Amérique latine.