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dimanche 30 juillet 2017

La Grande évasion (The Great Escape de J. Sturges, 1963)




Solide film d’action de John Sturges, qui s’appuie sur une belle brochette d’acteurs et sur un scénario qui met les petits plats dans les grands en préparant une évasion de grande ampleur. Cela dit, et quand bien même le film s’appuie sur un fait réel, les Allemands semblent bien passifs et naïfs face à ces prisonniers qui ne songent qu’à s’évader. Mais le film a l’intelligence de suivre les avatars des prisonniers après leur évasion, ce qui est un plus incontestable par rapport à beaucoup de films du genre. Et cela nous vaut la célèbre séquence où Steve McQueen lance sa moto à l’assaut des barbelés de la frontière.


Même si le film s’étire un peu en longueur, on apprécie le ton général, mélange de bravoure qui confine à l’épique, avec une touche d’humour. Et Steve McQueen, très bien en tête brûlée, commence à comprendre son jeu (il n’a pas encore son mutisme légendaire, mais son jeu se simplifie progressivement).


lundi 10 octobre 2016

Les Sept mercenaires (The Magnificent Seven de J. Sturges, 1960)




Western solide et bien charpenté, à défaut d’être original. Il reprend la trame des Sept samouraïs de Kurosawa en occultant l’aspect social du film japonais pour se concentrer sur l’action et en l’adaptant à l’Ouest américain.
Le film fait la part belle aux acteurs et l’on sait la brochette de stars réunies pour l’occasion. Ce qui donne lieu à quelques séquences amusantes, comme lorsque Steve McQueen, associé à Yul Brynner pour mener un corbillard jusqu’au cimetière, fait ce qu’il peut pour exister et capter l’attention, lui dont le jeu minimaliste est d’ordinaire la marque de fabrique.

Le principal défaut du film est dans l’absence de surprise qu’il réserve : il est l’œuvre d’un professionnel sûr de son travail et l’ensemble ronronne tranquillement (un peu comme d’autres westerns du même réalisateur, tels que Le Dernier train de Gun Hill ou Règlement de comptes à O.K. Corral). Mais, du fait du rythme et des acteurs, le film est plaisant.

vendredi 22 juillet 2016

Un homme est passé (Bad Day at Black Rock de J. Sturges, 1955)




Intéressant film, construit autour d’une trame très classique qui reprend des thèmes propres au western, mais en situant l'action au sortir de la seconde guerre mondiale : on est dans une bourgade isolée dans le désert, à laquelle on ne peut accéder que par chemin de fer (et encore le train ne s’y arrête-t-il jamais : personne ne vient jamais à Bad Rock) et où le temps semble s’être arrêté (l’action se situe deux mois après la fin de la seconde guerre mondiale).
Le film est très sec, sans fioritures : un homme surgit (Spencer Tracy, très bien, comme toujours) pour régler de vieux comptes. Mais il se heurte au silence de tous. C’est donc un film sur la lâcheté, sur l’omerta dans la bourgade, avec l’emprise de quelques-uns de plus en plus hostiles (Robert Ryan, très bon méchant) pour maintenir enfoui coûte que coûte le secret qui les mine. On est sur le même thème que Le Train sifflera trois fois ou Quatre étranges cavaliers : Maccreedy, seul contre tous, ne pourra compter que sur lui-même pour parvenir à ses fins.


samedi 26 juillet 2014

Le Dernier train de Gun Hill (Last Train From Gun Hill de J. Sturges, 1959)




Western assez classique dont le scénario trouve sa source dans des thèmes abordés par Le Train sifflera trois fois et déjà repris dans 3h10 pour Yuma : un homme seul doit mener un bandit devant la justice, mais il est menacé par sa bande et personne ne viendra l'épauler.
La réalisation est solide, les amateurs s'y retrouveront. Mais l'ensemble est trop conventionnel, K. Douglas et A. Quinn incarnant avec efficacité des personnages malheureusement trop peu originaux.