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mercredi 26 janvier 2022

Le Septième Voyage de Sinbad (The 7th Voyage of Sinbad de N. Juran, 1958)

 



Amusant voyage dans l’imaginaire que ce récit haut en couleur qui entremêle l’imaginaire de l’Orient (avec Bagdad et ses magnificences) et la mythologie grecque (des cyclopes gigantesques). On y croise avec plaisir toute sorte de monstres, de maléfices, de cavernes remplies d’or ou encore un génie qui sort de sa lampe.
Nathan Juran équilibre le tout avec un très bon sens du rythme et Ray Harryhausen, le pape des effets spéciaux des années 50, s’en donne à cœur joie. Bien sûr, aujourd’hui, on sourit de ces monstres et autres squelettes de cartons-pâte bricolés et incrustés tant bien que mal, mais tout cela donne un charme certain aux péripéties fantastiques du marin et de sa belle.




vendredi 10 août 2018

À des millions de km de la Terre (20 Million Miles to Earth de N. Juran, 1957)




Ce film de science-fiction – qui vaut surtout pour les séquences finales du monstre dévastant Rome – a aujourd’hui considérablement vieilli du fait d’effets spéciaux complètement désuets.
C’est la bonne vieille technique de l’image par image qui anime tant bien que mal le monstre vert à l’aspect de tyrannosaure. Cela fait sourire aujourd’hui mais le film était des plus ambitieux : une longue séquence montre le monstre qui s’échappe dans Rome, détruit le Pont Sant'Angelo et se réfugie dans le Colisée où il est abattu à coup de bazooka.



Mais bien d’autres séquences sont aujourd’hui complètement dépassées (notamment l’amerrissage de la fusée en début de film, avec des surimpressions qui passent mal) et l’histoire, si elle pouvait avoir une originalité avec un début centré sur la Sicile, se révèle bien vite très triviale, délaissant les personnages et cherchant simplement à mettre en place la libération du monstre dans la ville.
L’idée de lui donner une vitesse de croissance stupéfiante (il passe en quelques jours de quelques centimètres à une taille supérieure à celle d’un éléphant) confère une étrangeté supplémentaire à l’animal. Cette idée fameuse sera reprise dans Alien.
Et s’il y a évidemment du King Kong et bien plus encore du Godzilla (celui de I. Honda, en 1954) dans cette créature, on sent bien que ce monstre dinosaurien vert qui déambule dans les rues et dévaste tout sur son passage a profondément marqué le jeune Spielberg, alors âgé de onze ans et déjà passionné de cinéma...