dimanche 2 décembre 2012

Du rififi chez les hommes (J. Dassin, 1955)




Très bon film de casse français, articulé autour d’un très bon Jean Servais. Jules Dassin s’inspire de Quand la ville dort de J. Huston, dont il reprend le casse de façon précise. Mais, comme dans le film de Huston, le braquage n’est qu’un élément du récit et l’après-braquage est très réussi avec la bande rivale qui veut s’approprier le butin. Et, de même que dans son homologue américain, la fin est très sombre.
On voit combien le film, bien que très réussi, ne parvient pas à se démarquer de l’influence américaine (celle de Huston mais aussi de Siodmak, Litvak, Preminger, Wilder, Daves, etc.). Il faudra tout le style de Melville pour parvenir à s’extirper de ses illustres modèles (et le génie spécifique d’Alain Delon) pour construire un personnage nouveau loin des figures du genre.



1 commentaire:

  1. Bonjour, la séquence du casse qui dure plus de 20 minutes sans une parole et un parapluie est remarquable. Un très grand film avec une Magali Noël charmante. Bonne journée.

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