Premier film très drôle de Woody Allen qui démarre sa très riche carrière par le burlesque.
Le film est porté de bout en bout par l’imagination débordante de son auteur. Woody
Allen réutilisera de nombreuses idées qui sont déjà efficaces : histoire
axée sur un petit personnage et racontée en voix off comme un documentaire,
images d’archives détournées, fausse interview des protagonistes longtemps
après les faits, etc.
Comme souvent chez
Woody Allen, le héros Virgil est un raté qui cherche à exister, à sa façon (ici
le petit malfrat veut devenir un gangster reconnu). Même ses parents ont honte
de lui (et sont interviewés, affublés de masques de Groucho Marx, grande
référence burlesque de Woody Allen). On reconnaît aussi le rapport aux femmes,
fait de gêne, d’envie, de volonté de tout sacrifier qui sera, là aussi,
retrouvé dans bon nombre de films du réalisateurs.
On suit donc avec
plaisir l’invraisemblable et gaguesque cavale de Virgil, entrecoupée de hold-up
ratés et d’évasions qui échouent tout autant.
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