Énième film de zombies mais ici dans une version moderne. D’abord, à l’opposé de ceux, fondateurs, de J. Tourneur ou de G. Romero, les zombies n’en sont pas vraiment, puisqu'il ne s’agit pas de morts qui « revivent »,
mais de personnes infectées par un virus. La trame du film est d'ailleurs, dans une humanité dévastée par ce virus, de
rechercher l’origine du mal et un éventuel soin.
Ensuite
les zombies, qui se veulent hyperréalistes, sont présentés dans une version surexcitée et frénétique. Ils courent, s’amassent et s’agglutinent dès qu’ils entendent un
bruit et la possibilité de mordre. Ce n’est que dans le
silence qu’ils restent hagards et ralentis. On est bien loin des premières
apparitions cinématographiques (celles de Romero) où les zombies marchaient lentement,
les bras tendus vers leurs victimes (lointain héritage du Frankenstein
de Whale) .
Il
faut noter aussi qu’une superstar (Brad Pitt) vient donner une espèce de
caution grand public à un genre qui a bien du mal à sortir de son créneau. La plupart
des films de zombies peinant à recruter des acteurs reconnus (on pense à Bienvenue à Zombieland de R. Fleischer, qui réunissait Woody Harrelson
ou encore Bill Murray, mais cela reste assez rare).
Pour le reste le film est sans grande surprise (quand bien même certaines séquences, notamment celles à Jérusalem, sont spectaculaires) et ravira d'abord les amateurs du genre.
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