lundi 3 août 2015

Fric-frac (M. Lehmann, 1939)




Si l'intrigue est un peu molle et très convenue (le cave éperdu d'amour qui se fait flouer et finalement accepter), en revanche les acteurs sont savoureux et font tout le sel du film. Fernandel est un amant un peu trop caricatural, surtout à coté de Michel Simon, incroyable de naturel, quand il fait le gaillard mou qui ronchonne, quand il s'incruste, quand il fait la sieste, quand il s'énerve, etc. Et ses tirades en argot (au bonneteau ou sur les « doudounes ») sont mémorables. Arletty est fidèle à elle-même, tout dans le mélange entre le charme de son sourire et sa gouaille parisienne.

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