samedi 15 août 2015

L'Armée Brancaleone (L'Armata Brancaleone de M. Monicelli, 1966) et Brancaleone s'en va-t-aux croisades (Brancaleone alle crociate de M. Monicelli, 1970)




Il faut comprendre les deux films comme un diptyque : le premier film ayant connu un très grand succès en Italie, une suite fut tournée.
Sur fond de Moyen Âge, ces deux films sont d'incroyables délires qui se permettent toutes les facéties. Comme dans d’autres comédies de la période, on sent les auteurs, réalisateurs et acteurs à l’unisson pour tout oser : les farces, les moqueries, les affrontements les plus dangereux, les lâchetés les plus folles. On croise des lépreux, des pendus, des sorcières, même un stylite : des génériques aux séquences finales, tout y passe. Le film repose sur la performance extravagante et géniale de Vittorio Gassman qui construit un chevalier qui passe du pathétique au valeureux d’une scène à l’autre, prêt à sauver un innocent ou à tenter d’entourlouper la Mort. Il y a bien sûr du Don Quichotte dans Brancaleone.
La fin de Brancaleone s’en va-t-aux croisades est incroyable d’audace (les personnages ne s'expriment plus qu'en vers, le chevalier affronte la Mort elle-même, etc.).


Brancaleone affrontant la Mort

On sait où les Monty Python ont trouvé leur inspiration pour leur Sacré Graal (aussi bien dans le thème que dans le ton).


Savez-vous qui je suis ?
Mon nom est - écoutez-bien - Brancaleone De Norcie !

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