samedi 8 août 2015

Equalizer (The Equalizer de A. Fuqua, 2014)




Prototype de film complètement vain et inutile, qui propose une énième version de l’ancien flic rangé mais qui était super-extra-fort (il désarme et tuer cinq grands méchants en quinze secondes montre en main, en retournant les doigts et en brisant les cervicales à tout-va) qui, pour les beaux yeux d’une prostituée passée à tabac, va anéantir la mafia du coin. Il affronte d’abord des méchants, puis des grands méchants et finit en éliminant le super-grand méchant.
Denzel Washington s’y colle et donne à son personnage un aspect moralisateur assez pénible. Il faut tenter de voir le film au second degré, tant tout est exagéré et attendu, mais Fuqua semble se prendre très au sérieux (avec des tentatives esthétiques – complètement ratées –, comme ces zooms sur l’œil de Washington, juste avant que celui-ci ne passe à l’attaque).
Aussitôt vu, aussitôt oublié.
Bien entendu on se doute de ce que les producteurs pensent des spectateurs qu’ils cherchent à appâter dans les salles…


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