Film brillant et stylisé, Cendres et diamant exprime toute la vista visuelle de son
réalisateur. Au-delà du parcours de Maciek, c’est cette exaltation de l’image
qui frappe.
Au travers de l’itinéraire de Maciek, coincé dans des luttes
qui le dépassent (entre nationalistes et communistes), Wajda filme les
tourments de la Pologne au sortir de la
guerre. Des idéalismes déçus, des meurtres, des ruines, une lassitude pour tout
ces déchirements mais aussi l’amour, l’espoir, une page à tourner et quelque
chose à reconstruire, Wajda filme ces tourbillons, à grands coups d’images
chocs, de jeux de lumière, de sensations qui font vibrer l’image.
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