Film fiévreux et
foisonnant, Les Démons à ma porte
parvient à trouver le difficile équilibre entre la comédie – ici très corrosive
–, et le drame, avec ses éclatements de violence et cette noirceur de fond. L’inspiration
constante de Jiang Wen donne un éclat étonnant à ce film.
Sur fond d’occupation
japonaise, les villageois chinois sont empêtrés avec ces deux prisonniers dont
ils ne savent que faire. C’est le prétexte à un regard sur la guerre, avec une nervosité
et une brusquerie qui accompagnent le film, et les déchirements, les
hésitations, les revirements, les vengeances, tout donc, semble si cruel, si absurde,
si nihiliste.
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