lundi 5 juillet 2021

The Wicker Man (R. Hardy, 1973)

 



Intéressant et original, The Wicker Man est le récit d’une visite qui tourne mal (ce que l’on pressent très vite) mais dans des proportions que l’on ne soupçonne pas. L’enquête de Neil Howie dans l’île relève alors de l’immersion dans un monde qu’il ne comprend pas et qui le dépasse. Lui, le bigot réactionnaire, est confronté d’une part à une religion et à des coutumes on ne peut plus libertaires et permissives (l’influence des années 70 est sur ce point flagrante – ainsi que la bande originale assez psychédélique – et donne un coup de vieux au film) et, d’autre part, à une communauté fusionnelle qui non seulement ne l’aide pas dans son enquête mais, bien plus, le manœuvre à tout-va pour arriver à ses fins.
La prise de conscience trop tardive de ce qui se trame sur l’île est alors une descente aux enfers savamment orchestrée par Robin Hardy. En châtelain gourou, Christopher Lee fait une belle partition et le film n’hésite pas à aller jusqu’au bout de son idée dans une fin terrible et réussie.

 

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