Michael Haneke,
le chantre de la culpabilisation du spectateur par la violence, semble
surprendre en scrutant les derniers moments d’un vieux couple. Mais, s’il
délaisse ses habituelles images de violence, il garde toujours le même
principe, en guidant violemment et émotionnellement, sans guère laisser de
choix au spectateur. Tout, ici, est symbolique – depuis la vieillesse jusqu’à l’arrivée
de la mort –, rien n’échappe à l’étau du réalisateur. C’est bien là une marque
de sa manière de faire, bien fatigante à dire vrai.
Mais, au-delà du dévouement de George pour Anne, c’est l’enfermement progressif qui est bien rendu, avec seulement les rêves pour s’extraire de ce monde qui se recroqueville petit à petit (mais où même les cauchemars, bientôt, continuent de confiner George).
L’âge des acteurs, de même que leur notoriété, sans doute, est un élément clé du film. Trintignant est devenu un vieillard et Emmanuelle Riva, que l’on avait longtemps perdue de vue et n’avait bien souvent que des petits rôles, réapparaît soudain, en vieillard elle aussi, après tant d’années.
Mais, au-delà du dévouement de George pour Anne, c’est l’enfermement progressif qui est bien rendu, avec seulement les rêves pour s’extraire de ce monde qui se recroqueville petit à petit (mais où même les cauchemars, bientôt, continuent de confiner George).
L’âge des acteurs, de même que leur notoriété, sans doute, est un élément clé du film. Trintignant est devenu un vieillard et Emmanuelle Riva, que l’on avait longtemps perdue de vue et n’avait bien souvent que des petits rôles, réapparaît soudain, en vieillard elle aussi, après tant d’années.
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