Revisite du Wicker Man
de Hardy, Midsommar, hormis quelques aplats
de couleurs dans les paysages ouverts de Suède, apporte peu. On comprend très
vite où le film veut en venir, avec l’horreur qui finit par s’étendre sur les
protagonistes.
Le spectateur risque de trouver bien long à la détente la bande d’amis qui se fait
piéger et, quand celle-ci comprend ce qui se trame, il
est trop tard. Mais il y a là sans doute un problème de narration puisque le
spectateur est bien mieux informé que les personnages du film et, du coup, la
tension baisse considérablement (sans compter que les amis piégés semblent
bien naïfs) : on se demande juste à quelle sauce ils seront mangés, sans
que l’on doute qu’ils y passent tous les uns après les autres, selon l’habitude
classique et morne des films d’horreur. Ari Aster aurait pu se souvenir que, dans The Wicker Man, Robin Hardy, plus habilement, nous faisait découvrir
les tenants et aboutissants en même temps que l’enquêteur, ce qui lui permettait de
nous manipuler à souhait et de créer une tension croissante.
vendredi 20 août 2021
Midsommar (A. Aster, 2019)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire