Fidèle à lui-même, Alexandre Astier reprend dans Kaamelott les situations, les personnages
et le ton de sa série (avec la noirceur vers laquelle la série s’était
progressivement dirigée). Il multiplie les jeux de langages et les séquences
absurdes et déroule un amusant casting d’acteurs, entre vieux routiers de la
série (François Rollin) et guest stars.
On regrette que certaines séquences soient complètement en
porte-à-faux du ton général du film (toutes les séquences dans lesquelles
Arthur se remémore son enfance) et que quelques autres se perdent lorsqu'elles en ont font trop (mais la limite entre absurdité et délire creux est parfois difficile à
trouver) mais l’ensemble tient plutôt la route. À condition, bien sûr, de ne
pas attendre de Kaamelott plus qu’il
ne peut en donner : ici une comédie sans ambition ni épaisseur, avec un ADN télévisuel mais qui n’est, peut-être, pas loin du maximum de ce que le cinéma français peut, en ces temps difficiles, produire
dans le genre. C’est dire combien ce dernier est mal en point…
lundi 2 août 2021
Kaamelott : Premier Volet (A. Astier, 2021)
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