Toujours très
axé sur le théâtre, Jacques Rivette propose ici un regard original sur un
groupe d’amies qui fonctionne en fait comme une mini-troupe de théâtre.
Mais, au-delà des moments de répétitions et des réflexions sur le théâtre lui-même (avec Bulle Ogier en mentor), c’est le fonctionnement de ce groupe de filles qui intéresse le réalisateur : on suit leurs interactions, leurs manières d’être, l’approfondissement de leurs relations, dans cet univers sans hommes et où ceux-ci, même, sont des intrus. Cela dit deux hommes sont présents ou évoqués : l’évadé que l’on ne voit pas – et autour duquel tourne l’intrigue – et le manipulateur (Benoît Régent) dont on ne saura jamais ni vraiment qui il est ni son degré de sincérité. Rivette s’ingénie alors à créer un jeu de pistes assez réussi avec les vies de chacune de ces quatre-là – jouant de leur passé qui vient s’immiscer dans le présent – entre les cours d’art dramatique et la maison de banlieue qui les réunit.
Mais, au-delà des moments de répétitions et des réflexions sur le théâtre lui-même (avec Bulle Ogier en mentor), c’est le fonctionnement de ce groupe de filles qui intéresse le réalisateur : on suit leurs interactions, leurs manières d’être, l’approfondissement de leurs relations, dans cet univers sans hommes et où ceux-ci, même, sont des intrus. Cela dit deux hommes sont présents ou évoqués : l’évadé que l’on ne voit pas – et autour duquel tourne l’intrigue – et le manipulateur (Benoît Régent) dont on ne saura jamais ni vraiment qui il est ni son degré de sincérité. Rivette s’ingénie alors à créer un jeu de pistes assez réussi avec les vies de chacune de ces quatre-là – jouant de leur passé qui vient s’immiscer dans le présent – entre les cours d’art dramatique et la maison de banlieue qui les réunit.
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