Hollywood s’attaque à la légende arthurienne avec de grands moyens :
on pouvait craindre le pire, on a le meilleur. Le meilleur de ce que peut
produire Hollywood, c’est-à-dire des stars charismatiques (Robert Taylor et Ava
Gardner), un technicolor clinquant, des batailles rangées, de la romance, des
méchants aux allures de méchants, une volonté de souffle épique, de beaux et
nobles sentiments. Richard Thorpe a le coup de poignet pour que la sauce prenne
et le spectacle est au rendez-vous. Les transparences et autres décors
s’équilibrent avec les paysages, le kitsch des chevaliers qui déambulent en
armures est comme dissout par la décontraction de Robert Taylor lors de son
duel avec Mel Ferrer. Et puis il y a Excalibur, Merlin, Perceval, la Table
ronde, de beaux serments et de preux chevaliers.
Et le film, en une ultime pirouette, se fait l’économie d’un happy-end, avec la mort de Arthur et Guenièvre qui se retire dans un couvent et, si l’avenir reste sauf pour l’Angleterre, le spectateur se voit privé d’un ultime baiser d’adieu entre le couple star.
Et le film, en une ultime pirouette, se fait l’économie d’un happy-end, avec la mort de Arthur et Guenièvre qui se retire dans un couvent et, si l’avenir reste sauf pour l’Angleterre, le spectateur se voit privé d’un ultime baiser d’adieu entre le couple star.
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