Tout à fait dans l’humeur des
années soixante-dix, The Nickel Ride
réussit, tout au long du récit, à rester dans l’interrogation de ce qui se
trame réellement. Cooper a-t-il tort de s’en faire ou est-il réellement en
danger ? C’est que, dans ce monde de la pègre, la roue tourne facilement.
Et Cooper sent que tout lui échappe : il rate un arrangement, un deuxième,
et il ne sait trop que penser de cet étrange personnage de cow-boy kitsch qu’on
lui colle aux basques (est-ce un tueur ?) ni de son supérieur qui se veut rassurant.
La fin est remarquable, puisque, jusqu’au bout, à l’image, on ne sait que
conclure : au petit matin, Cooper est affalé, il est mort, mais que
s’est-il passé ?
Jason Miller est parfait, le charisme de cet acteur rare fait merveille. Et Robert Mulligan maitrise impeccablement les codes du genre, dans ce polar noir moderne : les extérieurs de rues filmés en plan large contrastent avec le bureau serré de Coop (« l’homme aux clefs » oppressé jusque dans son bureau). La lumière et les tonalités sombres envahissent l’écran. The Nickel Ride, avec sa tension presque paranoïaque, sa façon de descendre dans la rue illustre le passage entre le polar noir classique et le néo-noir, très typique des années soixante-dix.
Jason Miller est parfait, le charisme de cet acteur rare fait merveille. Et Robert Mulligan maitrise impeccablement les codes du genre, dans ce polar noir moderne : les extérieurs de rues filmés en plan large contrastent avec le bureau serré de Coop (« l’homme aux clefs » oppressé jusque dans son bureau). La lumière et les tonalités sombres envahissent l’écran. The Nickel Ride, avec sa tension presque paranoïaque, sa façon de descendre dans la rue illustre le passage entre le polar noir classique et le néo-noir, très typique des années soixante-dix.
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