Fidèle à sa
manière de faire si particulière, Quentin Dupieux s’amuse à briser les lignes
narratives dans tous les sens en partant d’une situation classique (un interrogatoire
en forme de huis clos) et en la dynamitant à qui mieux-mieux. Mais si – comme
toujours chez Dupieux – il y a de bonnes idées (le mélange du passé et du
présent dans les récits du témoin) et de bonnes lignes de dialogues (cette
histoire de « c’est pour ça »), l’ensemble est parfois assez poussif,
le rythme s’épuisant.
Et puis la fin, il faut bien dire, déçoit : cette pseudo-révélation d’une pièce de théâtre ne convainc guère et semble bien facile. C’est que l’on touche une limite du style de Dupieux : comme il s’affranchit de toutes les contraintes (temporelles, logiques, etc.), que l’absurde prend le dessus, alors tout devient possible et plus rien ne surprend vraiment.
Heureusement, Benoît Poelvoorde, impeccable, distille toujours le même plaisir.
Et puis la fin, il faut bien dire, déçoit : cette pseudo-révélation d’une pièce de théâtre ne convainc guère et semble bien facile. C’est que l’on touche une limite du style de Dupieux : comme il s’affranchit de toutes les contraintes (temporelles, logiques, etc.), que l’absurde prend le dessus, alors tout devient possible et plus rien ne surprend vraiment.
Heureusement, Benoît Poelvoorde, impeccable, distille toujours le même plaisir.
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